Aile universelle - Aide à l’Individu pour la Liberté et l’Evolution

Nos ONG amies face au covid.

L’Aile Universelle, association de Solidarité Internationale, créée en 2004 à Elne a bien évidemment suivi de près la déferlante Covid 19 et ses conséquences sociales et économiques à travers les Ongs qu’elle soutient de par le monde. On peut noter que les situations ont été malgrétout différentes selon les pays. L’association a réussi, sur ses fonds propres, à continuer de co-financer les projets de développement durable qu’elle s’est assignée auprès des écoles principalement, au profit des enfants et de l’éducation en particulier. A.U. a également participé à des achats de protection sanitaire contre le covid, notamment au Sahel et des campagnes de distribution alimentaire impulsée par des donateurs très concernés par la famine dans le monde ont été initiées ou bien déclenchés sur la demande exprès de certains bénéficiaires souffrant d’un contexte particulièrement difficile.

Au Burkina Faso, en mai dernier une campagne avait été lancée pour aider l’assocation Yafaré, près de la frontière malienne. Des fonds furent envoyés pour acheter quelques protections de première nécessité en lutte contre le covid ( masques et gel hydroalcoolique). Puis, il a fallu aussi réparer le puits collectif et envoyer des fonds pour l’achat de mil, compte tenu de la guerre qui sévit laissant les populations terrorisées et sans ressources.

(JPG)

l’ONG "Yafaré" au Burkina Faso

A contrario, notre mission à Bissiri, près de Ouagadougou se poursuit sans encombres. La campagne de parrainages pour aider de jeunes enfants en primaire et en secondaire a été lancée et A.U. a pu réunir bon nombres de parrains et marraines pour soutenir les jeunes écoliers à payer leurs frais de scolarité, les livres et la cantine du midi. Les écoles autour de la capitale n’ont jamais vraiment fermé, le gouvernement n’a pas pratiqué le confinement, le climat reste relativement serein.

(JPG)

l’école Nong Bzanga à Bissiri, Burkina Faso

Au Ghana, tout était bien différent, le pays a été confiné et fermé pendant de longs mois et les écoles aussi. Aujourd’hui la menace pèse de nouveau et le gouvernement parle d’un nouveau confinement, mais la population s’y oppose. Pendant longtemps, aucune recommandation n’était donnée mais à l’approche des élections, le ton a changé et les gestes anti-covid doivent être impérativement appliqués. Aujourd’hui cependant, toutes les écoles sont réouvertes, mais certains parents n’ont pas amené leurs enfants, par peur du virus. A.U. a participé en 2020, profitant que l’école était fermée, à certaines réfections pour embellir les lieux. Et en brousse, auprès d’une autre mission de santé, des distributions alimentaires ont été organisées plusieurs fois.

(JPG)

l’ONG AMURT à Accra au Ghana

(JPG)

la clinique d’Akwaakwa au Ghana

En Côte d’Ivoire, la situation n’est pas critique, les masques sont accessibles à la population, mais la propagande est partout, diffusée continuellement pour l’application des gestes barrières via des spots en langue locale, la presse, radio, TV. Des messages d’alertes sont aussi relayés sur les marchés, les gares routières et même les mosquées. A Sinfra, siège de l’ONG Tam Tam, il n’y a eu aucun cas de Covid. Aile Universelle a réussi à envoyer quelques fonds pour les enfants des maternelles, mais alors qu’elle envoyait régulièrment des livres via la Poste, cette année les mesures douanières ont interdit l’envoi de colis sur ce pays, privant les enfants d’albums littérature jeunesse.

(JPG)

le lycée municipal à Sinfra en Côte d’Ivoire

En revanche, au Pérou, tout fut très compliqué, ajoutant du désarroi à la misère. A l’Ecole sociale de Huchuy Yachaq à Cusco la gestion de crise a été un défi à relever quotidiennement. L’enveloppe annuelle de A.U. a été la bienvenue. L’école a dû s’adapter et utiliser de nouveaux outils technologiques pour permettre le maintien de l’enseignement à distance, même si cela a été difficile pour les parents peu rodés au numérique. Des produits d’hygière et des paniers alimentaires ont été remis aux familles défavorisées. Tout fut mis en oeuvre pour maintenir le contact, mais le distanciel ne remplacera jamais le présentiel, les objectifs pédagogiques s’en trouveront affectés.

(JPG)

l’école sociale de quartier à Cusco au Pérou

Aux Philippines, la situation fut très, très difficile. Charina Haynes, la fondatrice et directrice de l’école de sourds la School for the Death in Iligan City est restée très à l’écoute, mais tous les élèves étaient dispersés dans le pays à cause d’un confinement sévère et il fut très difficile de maintenir les cours. Quelques retrouvailles dans le courant de l’année ont pu être organisées tout de même, au moins pour la photo et pour nous remercier de l’enveloppe annuelle envoyée par A.U.

(JPG)

(JPG)

la SDI à Iligan aux Philippines

Paradoxalement, en Inde du Sud, à l’ONG vegan Sadhana Forest, tout s’est très bien passé. Auroville a été fermée au public complètement pendant des mois, ainsi aucun cas de covid n’a pu être décelé. A Sadhana Forest, la communauté est restée à l’écoute mais sans panique, ni stress. Le travail s’est poursuivi malgrétout. Evidemment, il y eut un manque à gagner dû à l’arrêt du tourisme dans la ville, mais les donateurs internationaux comme Aile Universlle ont poursuivi leur soutien, aussi ils n’ont souffert de rien.

(JPG)

l’ONG Sadhana Forest à Auroville en Inde du sud

L’association a réussi à maintenir ses aides l’an dernier, mais il est sûr que le contre-coup du Covid et la baisse des recettes dûe à l’annulation de toutes ses manifestations festives et culturelles prévues en 2020 se fera sentir en 2021. Aussi, encore une fois, l’Aile Universelle fait un appel aux dons pour continuer de les aider à les aider !

Toutes les activités et actions sont à découvrir sur le site de l’association http:/aileuniverselle.free fr

facebook : AILE UNIVERSELLE

tel : 04 68 22 34 74