Aile universelle - Aide à l’Individu pour la Liberté et l’Evolution

Presse : l’Aile fait son cinéma

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Bonjour à tous,

Merci infiniment d’être parmi nous.

Heureuse de vous retrouver après 32 mois d’absence pour cause sanitaire. Nous avions en effet arrêté subitement notre cycle cinématographique avec Fred Cebron en février 2020 et son film « Auroville, une cité utopique ».

Au nom de l’association l’Aile Universelle, je tenais à remercier Cinémaginaire pour sa collaboration et la Mairie d’Elne pour ses autorisations. Je veux rendre un hommage également à une personne quE j’ai connue il y a très longtemps et qui a accentué mon goût pour le cinéma, j’ai nommé Marcel Oms, fondateur du Festival Confrontation à Perpignan et du Club les Amis du Cinéma, collaborant également à l’institut Jean Vigo. Je l’ai bien connu ainsi que mon camarade de promotion qui sera ici en janvier pour présenter le film Woodstock, j’ai nommé Albert Montagne.

Le titre du film de Fred Cebron a été repris pour l’intitulé de ce nouveau cycle avec le terme « utopique » plutôt qu’« alternatif ». Avec l’utopie, nous restons sur la vision d’une société idéale,en partant de ce que l’humanité est et en ne stigmatisant aucun phénomène lié à son évolution. Mais ce mot « utopie » est polysémique, à savoir qu’il contient deux significations. Il apparut grâce à Thomas More, grand intellectuel anglais du 16ème siècle, qui décrivit une société idéale lui permettant de jauger ainsi la sienne. Mais « utopie » signifie également un projet irréalisable voire même inadmissible. Le terme prenait un sens ou l’autre en fonction des idées philosophiques du locuteur. En revanche, l’utopie pourrait-elle concerner nos espaces intérieurs au même titre que nos espaces extérieurs ? N’est-ce pas là aussi un regard ou une attitude ? Une prise de conscience vers une humanité idéale ? Une immersion dans l’instant présent ? C’est ce que j’ai voulu démontrer à travers le choix de ces films.

« Debout » le film de cette après-midi est une invitation à découvrir cet espace intérieur dont on nous parle comme étant un lieu puissant de transformations et de réalisation.

« Woodstock » en janvier est l’illustration d’un esprit nouveau et universel qui, sur fond de guerre ajouté à la magie de la musique, nous fait lâcher prise et le coeur se retrouve immensément ouvert incarnant un monde de paix conjugué au pouvoir des fleurs.

Dans le même thème « Vivre autrement » projeté en avril avec Cécile et André, ici présents, en avril, c’est laisser les conditionnements et les préjugés pour se rapprocher des valeurs véritables, en vivant au coeur de la nature en toute conscience, l’utopie devient réalité.

Le film « Les chemins de Compostelle » prévu en juin, car l’être humain a besoin de s’abandonner,de se dépoussiérer pour se connaitre vraiment, el Camino permet cela et alors « Le changement du monde ne sera possible que si je change moi-même » selon la formule célèbre du Mahatma Gandhi.

En tant que pic du cycle, le film « Auroville, une terre pour demain » prévu en mars avec Michèle Decoust, sa réalisatrice, aborde concrètement l’expérimentation d’une société idéale où l’interactivité entre la maturité intérieure et l’environnement est vraiment de mise, appliquée avec la consécration unique pour tous ses habitants : celle de servir la Vérité. Les perspectives de ces tentatives hors normes devraient être relevées avec sérieux, mais finalement il se peut que le fait même qu’elles existent soit la preuve qu’elles ont des raisons d’être. En partant du principe indien des vedas que la vie se meut de l’imperfection à la perfection, tout porte à croire que ces expériences feront école d’une manière ou d’une autre. Ainsi Edgar Morin nous le rappelle, je cite : « nous sommes à la préhistoire de notre évolution, il y a encore beaucoup à découvrir et à créer, nous sommes encore dans l’âge barbare des relations entre les humains, entre les peuples et les nations. Tout en ignorant les infinis pouvoirs de l’esprit humain, notre devenir anthropologique et spirituel reste encore très difficile à déceler » fin de citation. Aussi, nous avons besoin de ces petites lanternes « utopiques », d’espoirs et d’imaginaire qui restent les seules lumières capables d’éclairer un monde plongé dans une forme d’irresponsabilité où l’on navigue à vue.

Pour Noël, nous sommes heureux de vous présenter un film indien historique et épique, hors thème,« Bajirao Mastani » du grand Seenjay Leela Bhansali, juste pour le plaisir des sens, nous vous invitons nombreux, ce sera le 17 décembre et suivi d’un apéritif, une tombola sera aussi organisée au profit des actions humanitaires de l’association.

Mais pour l’heure, préparons-nous au film « Debout » et remercions notre ami Jean-Louis Losada, professeur de yoga au Palais des Congrès, également nouveau président de l’Aile Universelle, à venir commenter ce film après sa projection et répondre à des questions sur le yoga.

Merci pour votre attention et bon film.